mardi 31 janvier 2017

Mur à mur



C'est vraiment un réflexe étrange de la part de tous ces pontes du néolibéralisme, du laisser-faire des marchés et de la mondialisation que de toujours chercher à s'isoler derrière des murs. Le cas d'Israël est un exemple frappant; celui des Européens l'est tout autant; voici que les Stazunis entrent dans la danse.

Dans la plupart des cas, il s'agit d'une initiative visant à empêcher la libre circulation des gens, soit qu'il s'agisse de migrants ou d'adversaires politiques. Dans un cas comme dans l'autre, ces gens en mouvement sont considérés comme une menace et traités en ennemis. Le réflexe est vieux comme le monde – appelons-le simplement «médiéval» dans son sens le plus péjoratif: on construit une muraille afin de se défendre.

Dernièrement, c'est Benjamin Netanyahu, le premier sinistre d'Israël, qui s'est prestement mis les pieds dans le plat en appuyant la volonté du nouveau président yankee de vouloir ériger un mur entre les Stazunis et le Mexique. Ce dernier a vivement réagi en exigeant des excuses. M. Netanyahu a tout de suite tenté de faire marche arrière en blâmant la couverture médiatique qui aurait été à l'origine d'une méprise, or l'appui en question avait été donné par Tweeter interposé, de sorte que les médias n'y étaient finalement pas pour grand-chose…

Personnellement, j'encourage tous ces crypto-fascistes à continuer de bâtir des murs; de plus en plus de murs autour de leurs forteresses assiégées.

Ils finiront par en suffoquer.

Aucun commentaire: