Le lieutenant-gouverneur est le pendant
provincial du gouverneur général, lequel est en quelque sorte un petit roi nègre
représentant le chef de l’État cAnadien, c’est-à-dire sa majesté la reine
Elizabeth II, jusqu’à ce que, le temps aidant, on finisse par lui trouver un
remplaçant.
Or, comme il faut bien que l’assiette au beurre
circule, épisodiquement, on remplace les lieutenants-gouverneurs – comme les
gouverneurs généraux, d’ailleurs – afin d’éviter, je suppose, que le peuple se
lasse de leur tronche au même point que de celle de leur souveraine.
Le dernier petit-petit gouverneur – celui du Québec
– se nommait Pierre Duchesne. Il avait réussi le tour de force de compléter
son mandat sans que quiconque trouve à redire quant à son comportement relativement
à la gestion de ses budgets. Évidemment, qui sait ce qui risque de sortir sur
la place publique d’ici quelque temps. Son remplaçant est J. Michel Doyon, un
historien – paraît-il – et un avocat de surcroît qui fut même bâtonnier du Québec,
c’est-à-dire le grand patron des avocats.
Avec une telle feuille de route, il n’est guère étonnant
que pratiquement personne n’en ait entendu parler jusqu’à aujourd’hui. C’est
pourquoi on l’accueillera à bras ouverts et avec la même ferveur que nous
avons réservée à ses prédécesseurs – et surtout prédécesseures – dont la présence
à ce poste de prestige fut si glorieux dans le passé.
Bienvenue, mon Mike!
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