Tony Blair, le sauveur de toutes les
nations, ce brillant socio-démocrate qui eût fait pâlir l’étoile néo-libérale
de Margaret Thatcher, avait été nommé, après qu’il eut fini de saboter
l’indépendance économique du Royaume-Uni, «émissaire du Quartette [Stazunis,
Russie, Union européenne et ONU] pour le Proche-Orient». En quoi consistaient
ses attributions? La réponse était toujours restée floue jusqu’à aujourd’hui.
Pourquoi maintenant? Parce que M. Blair a
remis sa lettre de démission en tant qu’émissaire «quartettien» affirmant qu’il
«renoncerait à son rôle une fois accomplis ses engagements prioritaires». Or
qu’aura-t-il accompli alors?
Rien.
Mais, pour ma part, je ne nourris aucune
inquiétude quant à son avenir. Ayant ainsi prouvé sa totale innocuité en
matière de crises internationales, il ne manquera sans doute pas d’occasions
afin de faire valoir cette absence de talent tout à fait particulière.
Je l’imagine très bien, en ce moment même,
assis à côté du téléphone, attendant sagement l’occasion de laisser pourrir un
autre conflit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire