samedi 30 mai 2015

UQAM avant la tempête



On a appris, dernièrement, que l'UQAM – peut-être jalouse des autres institutions d'enseignement supérieures de langue française à Montréal – songe de plus en plus sérieusement à se lancer dans un important projet de construction.

On se souviendra que, depuis 1998, l'université n'avait plus complété de tels projets, pas depuis la finalisation du pavillon PK – c'est pas une blague, c'est comme ça que s'appelle l'édifice abritant les sciences de la Terre; PK pour Président-Kennedy.

Pour ma part, j'applaudis des deux mains à cette initiative. Le prestige d'un établissement d'enseignement tient davantage à son parc immobilier qu'à sa contribution à l'avancement du savoir, la qualité de son enseignement ou la rigueur de sa gestion. Quand on est une université d'envergure, il faut avoir des édifices qui en mettent plein la vue.

Or justement, selon toute évidence, l'administration de l'UQAM a remarqué, dans son secteur, un grand édifice abandonné – ou peut-être n'a-t-il tout simplement jamais été complété – et qui se trouve par conséquent en piètre état. Apparemment, les gestionnaires de l'institution de haut savoir ne savent pas trop les raisons qui sous-tendent ce triste état de fait et ils pourraient choisir d'utiliser ce désastre urbain comme point de départ de leur prochaine idée de grandeur.

Et puis, si ça foire lamentablement, il leur sera toujours possible de hausser les frais de scolarité. C'est déjà dans l'air, de toute façon.

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