C’est une façon de ravaler ses propres mensonges que de
retirer un pays de la liste des États soutenant le terrorisme. C’est aussi une
façon d’admettre que, pendant plus de un demi-siècle, on s’est gouré sur toute
la ligne, tant sur le fond que sur la façon de se comporter sur la scène
internationale.
Désormais, Cuba cesse d’être sur la liste noire des
Stazunis. On se prend à penser que d’autres nations pourraient ne plus y
figurer éventuellement. Lesquelles? Ça, bien évidemment, nul ne pourrait s’avancer
à le prédire.
Mais il est une question plus urgente que celle consistant à
retirer des noms de ladite liste. Il faut se demander d’ores et déjà qui va
remplacer Cuba. On sait que, depuis le début du XXIe siècle, les Yankees se
cherchent désespérément des ennemis, ne serait-ce que pour continuer à financer
leur complexe militaro-industriel, lequel, semble-t-il certains jours, donne l’air
de contrôler le pays tout entier.
Là non plus, je ne me risquerai pas à énumérer des noms. Tout
ce qu’on peut dire est que, côté vexillologie, les Portoricans poussent un
soupir de soulagement. Ils ne craignent plus que des daltoniens les associent
au terrorisme international.
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