La très crispée présidente du Conseil du trésor, Mme Michèle Courchesne, s’est voulue rassurante lors d’une conférence de presse.
Dans le sillage du plaidoyer de culpabilité pour fraude fiscale enregistré par deux sociétés d’entrepreneurs en construction, Louisbourg et Simard-Beaudry, elle a indiqué que les travaux devant être entrepris par ces deux compagnies ne seront pas retardés.
Personnellement, je n’étais pas inquiet.
Ce qui m’a dérangé, par contre, a été d’apprendre que ces deux sociétés appartenaient à un certain Tony Accurso, bien connu au Québec tant dans le milieu de la construction que dans celui de la politique. Tellement connu, en fait, que bien qu’ayant été à la tête de ces deux entreprises lorsque les fraudes ont été commises, le nom de M. Accurso n’est même pas apparu sur l’acte d’accusation.
Apparemment, la fraude s’est commise toute seule, sans que personne en soit responsable.
Ça, c’est inquiétant.
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