samedi 28 août 2010

La mort lente de Jean Charest

Photo: Le Chibouki (beaucoup moins) frustré, via Wikipédia

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On sait que le premier ministre est un politicien professionnel qui ne s’est jamais préoccupé outre mesure de principes et d’engagement profond, sinon celui de durer le plus longtemps possible. On sait, même quand il a les deux mains sur le volant, qu’il est incapable de conduire en ligne droite et que, navigateur astucieux, il est plus porté sur la lecture des vents et des courants que sur le souci de développer des politiques animées par une vision globale.

On pourrait dire que c’est un caboteur de la politique, changeant de destination et d’objectif pour le bien de sa carrière. On sait que la vérité est le dernier de ses soucis, qu’il peut changer de parti sans état d’âme; c’est un homme qui n’a de fidélité en politique que pour lui-même.

La mort lente de Jean Charest
Gil Courtemanche, Le Devoir, 28 août 2010

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