dimanche 1 novembre 2009

L’argent et le vote ethnique

Cette semaine, lors du débat entre les candidats à la mairie organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, tout le monde a été en mesure de constater où allait la préférence de la communauté des affaires. Les partisans du maire Tremblay tenaient solidement la place.

Ceux qui l’ont applaudi à tout rompre n’ont pas semblé troublés outre mesure d’apprendre que «la réputation de Montréal comme ville la plus pourrie du continent renaît», comme l’écrivait le Globe and Mail mercredi, et que Le Monde compare la métropole à Palerme. Il est vrai qu’ils s’étaient également levés d’un bond pour ovationner Henri-Paul Rousseau en mars dernier, quand l’ancien président de la Caisse de dépôt était venu leur expliquer en primeur comment il avait perdu 40.milliards.

L’argent et le vote ethnique
Michel David, Le Devoir, 31 octobre 2009

3 commentaires:

Jerry Hussy a dit…

Bref, à chaque fois qu'une tuile s'abat sur les Québécois francophones blancs, il se trouve toujours quelqu'un au Canada pour applaudir...

Monsieur Picotte a dit…

Oui, même les Québécois francophones blancs de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain... Tabaslak!

Albert Camus, sociologue a dit…

Des mains pour la guerre. Bien vu, numéro 6.