Oui, il était temps qu'Amnistie internationale mette les pendules à l'heure! C'était bien beau de dénoncer du bout des lèvres le génocide commis par Israël, mais encore fallait-il qu'elle dénonçât également les épouvantables exactions commises par le Hamas, entre autres organisations armées, et des «civils palestiniens non affiliés» (sic).
Ainsi, Amnistie internationale a-t-elle accusé la partie palestinienne d'avoir commis des «crimes contre l'humanité d'extermination» ayant conduit à la mort de 1221 personnes à la suite de l'attaque du 7 octobre, et ce, sans compter le nombre de soldats israéliens tués lors de la glorieuse campagne de libération menée dans la bande de Gaza, dont le nombre précis n'a, à ma connaissance, pas encore été officiellement dévoilé par les autorités.
Sans entrer dans une comptabilité morbide, rappelons tout de même que, au cours de cette dernière phase de l'éternel conflit néocolonial, selon les chiffres publiés par The Lancet, on a dénombré 64 260 morts côté palestinien – majoritairement des civils – contre ces 1221 Israéliens. D'ailleurs, selon des militaires israéliens – et conformément à la directive Hannibal –, nombre de ces morts aurait été causé par l'intervention militaire elle-même, et non par le Hamas.
Amnistie internationale a donc fait preuve d'une impeccable objectivité en reprochant aux Palestiniens d'avoir perpétré un crime aussi grave que celui qu'on a commis à leurs dépens.
Merci à elle, surtout quand on pense à tout ce qu'Israël a souffert depuis des décennies…

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