mercredi 7 octobre 2015

Richler père et fils



Contrairement à certaines maladies génétiques, il est des habitudes méprisantes qui ne sautent pas de générations. J'en veux pour preuve le syndrome Richler. Après que le père a traité les femmes du Québec de truies, voici que le fils – candidat du Nouveau Démocratic Party (NDP) – en remet une couche et qu'il traite tous les Québécois de racistes invétérés.

Raccourci commode d'un laudateur des politiques cAnadiennes qui ont toujours utilisé l'immigration comme une arme contre le fait français. Une arme d'autant plus imparable en effet puisque, dès qu'on tente de s'en protéger – avec des lois linguistiques, par exemple –, on devient de facto un fasciste anticonstitutionnel.

Encore une fois, le syndrome Richler a buté sur les écueils de ses propres outrances, et le petit Noah a dû présenter de molles excuses, ce qui a permis aux porte-parole de son parti de tout balayer sous la carpette poussiéreuse qui tient lieu de bonne conscience pour le NDP.

Tout de même, si l'on prend la peine de citer le politicailleur hors contexte, et de manière convenablement tronquée, on en arrive à des déclarations amusantes. Noah Richler a affirmé: «Aucun CAnadien n'est meilleur qu'un Québécois.» Dans le même souffle, il a aussi dit: «Le Parti québécois de Pauline Marois proposait une charte des valeurs […] extrêmement importantes pour moi.» M. Richler est-il un indépendantiste? Il semble bien, si on en croit son affirmation suivante: «Le reste du CAnada […] peut imaginer […] la vie sans le Québec.»

Il m'ôte les mots de la bouche, ce qui est le premier pas vers le retrait du droit de parole.

Tel père, tel fils, quoi.

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