On se souviendra que l’alliance pharmacologique entre la stazunienne Pfizer et l’allemande BioNTech avait annoncé il y a peu le développement d’un vaccin «efficace à 90%». Seul bémol, ledit vaccin devait être conservé à une température de -70°C, ce qui compliquait un peu la logistique; mais, en temps de pandémie, qui a le temps d’accorder de l’importance à ce genre de détail?
Lundi dernier, la société Moderna, yankee elle aussi, annonçait non sans fierté qu’elle avait produit un autre vaccin, efficace à 94,5% celui-là, lequel pouvait se conserver entre 2°C et 8°C, soit la température à l’intérieur de votre réfrigérateur, ce qui simplifiait grandement sa distribution.
Coup de théâtre, ce matin, alors que Pfizer indique, une fois les résultats complets de son essai clinique analysés, que l’efficacité de son vaccin est de 95%, ce qui présente un avantage notable à peine mitigé par les problèmes relatifs au transport du médicament.
Je suppose que Moderna est à la veille de révéler sous peu que, en réalité, son vaccin est efficace à 96,5%…
Évidemment, nous allons tous les croire sur parole, jusques et y compris quand ils affirment que leur médication est totalement inoffensive.
C’est avec raison que l’industrie pharmacologique bénéficie d’une grande crédibilité auprès du public.
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