La première ministre du Québec, et surtout première femme à avoir son nom dans le
dictionnaire pour ça, Pauline Marois est toute une nationaliste. Après que certains
au Québec ont voulu être «séparés», dans les années 1960; après qu’ils ont
voulu être «souverains», dans les années 1970; après qu’ils ont voulu être «affirmés»,
dans les années 1980; puis «distincts», dans les années 1990; v’là-t-y pas que
Pauline, elle, veut être «indépendante».
Mais attention, s’il faut en croire une de ses récentes
déclarations, advenant que le Québec devienne «indépendant», il n’aura pas de frontières
et il gardera comme monnaie le dollar actuel! En d’autres termes, il sera
toujours ouvert à n’importe quelle occupation par l’armée cAnadienne, et une
large part de son économie sera contrôlée par des intérêts étrangers. Vive l’«indépendance»,
pas vrai? Ça valait la peine de se battre pour ça!
En fait, le problème est sans doute là: on ne s’est jamais
vraiment battus.
Ou alors, on s’est battus nous-mêmes…
P.-S.: Loin de moi l’idée de vouloir insister, mais: « Eûrk! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire