Le grand maître des lock-out et de toutes les manœuvres anti-syndicales
dans le domaine de la presse – surtout – au Québec, nul autre – ou autre nul –
Pierre-Karl Péladeau – dit «PKP» – a été recruté par le Parti québécois afin de
se présenter dans la circonscription de Saint-Jérôme. Un homme dont la fortune
serait évaluée à environ 1 milliard $.
S’il faut en croire la légende dorée qu’il s’est construite
dans son premier discours, il veut léguer à ses enfants un pays dont ils seront
fiers. Personnellement, je suis prêt à parier tout ce que j’ai que ces
gosses-là n’en auront rien à cirer du pays. Tous les millions du paternel, par
contre…
Quoi qu’il en soit, voilà qui en dit long sur le rapport
entre le Parti québécois et les milieux d’affaires. Parions que les prochaines
législations – advenant que cette chère Pauline soit réélue – n’auront pas une
saveur sociale tellement marquée. Par ailleurs, les lois d’exception visant à
mettre fin à des pressions syndicales seront probablement votées au pas de
course.
Le Devoir titrait
ce matin «Un candidat milliardaire au PQ».
PKP, je ne l’appellerais pas «candidat». Non, le mot que j’ai
en tête est tout autre.
Il rime avec PQ, par contre.
P.-S.: Eûrk!
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