Il semble qu’une proportion non négligeable des anglophones
du Québec songe à quitter pour des cieux plus cléments.
On peut se demander quelle raison les motive. Il n’y a pas
de conflit linguistique latent, pas de campagne référendaire à voler, pas non
plus de problèmes sociopolitiques en vue. Pourtant, ils semblent plus que
jamais tentés par l’aventure cAnadienne. Remarquez bien, ça ne les intéresse
pas de se retrouver au Nouveau-Brunswick ni à Terre-Neuve, pourtant deux
provinces typiquement cAnadiennes limitrophes du Québec. Non, seul l’Ontario
semble répondre à leurs attentes.
Et c’est ici que se trouve la nouveauté quant à leurs
doléances. Plusieurs affirment vouloir partir pour des raisons économiques. En
effet, trop de taxes, trop d’impôt, trop de contrôles gouvernementaux; vous
savez, ce genre de chose qui n’existe qu’au Québec. Là se trouverait la racine
du nouveau mal de vivre anglophone; leur tædium vitæ, en quelque sorte
Mon cœur saigne à la pensée de voir nos amis anglophones du
Québec nous quitter à jamais. Moi qui les aime tant, je me demande comment je
ferai pour surmonter la tristesse d’un tel départ. Mais bon, mon amour envers
eux est très sincère. Tellement sincère, que je ne veux que leur bonheur.
Aussi, s’ils décident de partir, je leur tiendrai bien volontiers la porte en
sortant.
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