Combien de fois John James Charest n’avait-il pas, dans le
passé, fait des gorges chaudes devant les dissensions chez son principal
adversaire, le Parti québécois? Il n’hésitait jamais, en de telles occasions,
de parler de parti de la désunion, montrant en exemple la belle unanimité de sa
propre formation politique, garante par là même de stabilité. Au-delà du
constat, l’ex-premier ministre soulignait le caractère adversatif immanent de
la cause indépendantiste.
Depuis, les choses ont bien changé. On remarque que, avec le
nouveau chef, les lézardes apparaissent de plus en plus dans le beau monolithe
de granit rouge que fut le Parti libéral du Québec (PLiQ). L’affaire
Houda-Pépin a fait vaciller la figure du chef et voici que, quelque temps
après, un vétéran du PLiQ en la personne de Henri-François Gautrin la ramène en
prédisant la défaite de son propre parti aux prochaines élections.
La chose est étonnante venant de quelqu’un d’aussi
expérimenté que M. Gautrin. Tout ce temps qu’il a passé au gouvernement, il
aurait dû copier son comportement sur celui des nombreux associés du pouvoir,
et respecter l’omerta qui régnait, entre autres dans le domaine de la
construction et dans celui des garderies.
Était-il naïf ou a-t-il voulu agiter la sonnette d’alarme en
vue du prochain affrontement électoral? Nul ne le saura.
Le PLiQ serait-il passé de parti qui ricane à celui qui se chicane?
Ou serait-il tout simplement passé?
Tata!
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