vendredi 3 avril 2020

Serrement d’hypocrites



Loin de moi l’idée de défendre Victor «F» Orban, le premier ministre de Hongrie. L’homme est un apôtre de la droite et on sent bien qu’il ne dédaignerait pas tomber dans les extrêmes. Pour cette raison, on se demande un peu pourquoi ses interlocuteurs lui battent froid. Ils ne sont guère moins fixés à droite que lui.

Dans le contexte de la lutte à la pandémie, M. Orban s’est fait voter, suivant en cela les lois de son pays, le droit de gouverner par décrets jusqu’à ce que «l’état de danger soit terminé». Or, voici que les autres pays membres de l’Union européenne se sont récriés face à cette décision, n’hésitant pas à la qualifier de «putsch constitutionnel».

Quand on remarque à quel point les gouvernements européens n’hésitent pas à saboter le filet social chez eux envers et contre toute forme de contestation, ainsi qu’à agir unilatéralement et sans appel en situation de crise, on reste interloqué.

Leurs reproches sont-ils dus à un attachement flottant à la démocratie ou est-ce simplement de l’envie?

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