Déjà, à l’époque où l’air du temps était au progressisme en Occident, on n’hésitait pas dans tous les milieux à éreinter la gauche. Je parle ici de la vraie gauche; celle qui est à gauche du centre, à gauche de la social-démocratie, à gauche des radicaux de tout acabit. Bref, de la gauche qui, à l’époque, était véritablement socialiste, contrairement aux socialistes actuels qui maintenant s’étendent, les quatre fers en l’air, devant le grand capital.
De nos jours, la gauche est une autre affaire. Est à gauche toute personne qui émet des doutes quant à la validité de la pensée libérale à tous crins et qui croit que, fidèle en cela à la pensée de John Maynard Keynes – certainement pas un gauchiste, celui-là –, l’État a un rôle à jouer en économie, en particulier lorsque vient le temps de relativiser l’effet des abus du capitalisme sauvage, alias le néolibéralisme.
En ce moment – vous l’avez sûrement remarqué –, la tendance politique est à droite; et de plus en plus. Imaginez alors quelle est la réaction de la bourgeoisie et des ignares – qui sont bien souvent indistincts – lorsque des mouvements d’extrême gauche osent s’en prendre à des organisations fascisantes qui servent tellement bien les intérêts des possédants et qui – ô hasard! – se situent dans la droite (sans jeu de mots) ligne de leur pensée.
C’est ainsi qu’on assiste maintenant à un tir groupé dans les médias contre les groupes indépendants – donc difficilement contrôlables – qui décident d’agir contre les manifestations d’extrême droite. Comme d’habitude, les fascistes sont les plus grands défenseurs des droits individuels, tant qu’ils ne sont pas au pouvoir. En ce moment, ils n’en sont qu’à geindre et à protester contre ceux qui leur tiennent tête. Méfiez-vous: un jour ce ne seront plus eux qui se plaindront du traitement qu’ils subissent.
Ce sera vous.
lundi 2 octobre 2017
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