lundi 27 juillet 2009

I’m media


Je ne sais si vous avez remarqué à propos de nos chers médias impartiaux.

Presque tous contrôlés par une poignée de groupes de presse, ils ont déjà balayé de l’actualité la crise au Honduras. Pas un mot sur la situation actuelle alors que ce pays se trouve plongé dans une grève générale illimitée; que les pressions internationales se font plus pressantes – mais pas en provenance des Stazunis; que l’issue est plus incertaine que jamais.

Pas un mot, nulle part. Il faut aller se renseigner sur des sites latino-américains afin d’en apprendre plus sur le déroulement du putsch et de la persévérante résistance populaire. (C’est pas ici qu’on verrait une affaire de même. On a beau parler de pays sous-développés économiquement, mais ce n’est pas le cas sur le plan de la dignité.)

Quand je pense qu’on s’est fait bassiner dans tous les sens à propos des élection iraniennes qui, prétendument, avaient été frauduleuses… Il est vrai qu’il y avait présomption de malversation, mais aucune preuve ni analyse sérieuse de la chose. Cela n’avait pas empêché les médias de monter aux barricades avec toute la vigueur que leur probité outrée avait pu leur conférer.

Ils étaient pompés à bloc, imbus de leur devoir consistant à rendre les faits aussi justement que possible. Mais, comme on dit: «Qui imbu, foirera.»

Faut dire aussi qu’une grande part de leur objectivité est made in USA


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