mardi 17 mars 2009

Le MAUVAIS, le BON et le VRAI

Cher numéro 6,

J'ai lu avec intérêt «Comme un volcan irascible et insoupçonné». Cette lecture m'a porté à réfléchir sur un document brillamment illustré de la Banque du Canada. Ce matériel, à l'intention des écoles, est remis depuis peu aux lecteurs et auditeurs de ces irremplaçables bibliothèques publiques de la ville de Québec.

Voyez-vous, cette bande dessinée, Sac de malheur, raconte l'histoire de deux ados, Zoé et Dave découvrant un sac de faux billets en entrant à l'école. L'on peut suivre leurs aventures pendant qu'ils tentent de répondre à la question: que faut-il faire avec un sac de faux billets?

Et la banque écrit: TROUVER C'EST GARDER?...

Si vous trouvez de l'argent et que vous ne savez pas à qui il appartient, que l'argent soit vrai ou faux, agissez intelligemment, rapportez l'argent à la police ou à quelqu'un de fiable, comme un parent ou un enseignant!

En toute lucidité, numéro 6, je m'interroge. Est-ce que trouver c'est garder et que perdre c'est donner?

Et chez les caisses populaires Desjardins où l'on CONJUGUE AVOIRS ET ÊTRE . Est-ce que si l'on a rien, l'on n'est rien?

Hum?

1 commentaire:

Numéro 6 a dit…

Si je trouve un sac de faux billets, je le garde, c’est sûr. Mais pas pour essayer de le dépenser. Il y a plein de choses amusantes à faire avec un sac de faux billets. Tapisser le mur des toilettes ou coller les billets sur le plancher et vernir par dessus, laisser traîner des liasses dans la maison quand tu reçois de la visite et observer leur réaction, laisser une liasse sur la table au restaurant et demander à un voisin de table de la surveiller pendant que tu vas au petit coin, en tenir une grosse pile dans la main pendant que tu négocies avec le petit gars de chez Futur En Gros, pour être sûr d’avoir son attention... Pis je la cacherais sous mon matelas, juste pour faire chier un voleur éventuel...

Pour ce qui est de la Caisse Pop ou de n’importe quelle banque, c’est pas compliqué. Si tu n’as pas d’argent, tu es aussi intéressant pour une banque qu’un gars qui n’a pas de char peut l’être pour un garagiste.