mercredi 2 février 2011

Je suis très surpris

Le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a présenté le lock-out imposé aux 253 employés du Journal de Montréal depuis deux ans comme un geste «incontournable» dans une réorganisation qui contribuera à l’enrichissement collectif des Québécois. [...]

«Notre rôle comme agent économique consiste à bâtir des entreprises solides afin que nous puissions participer à l’enrichissement de nos concitoyens et non à leur appauvrissement», a-t-il dit, ajoutant qu’il «veut continuer à faire fructifier les épargnes des Québécois» que représente l’intérêt de 45 % détenu par la Caisse de dépôt et placement du Québec dans Quebecor Media. [...]

Le député de Verchères, Stéphane Bergeron, du Parti québécois, a mentionné que Quebecor était le champion toutes catégories au Québec en matière de lock-out: entre 2000 et 2009, les entreprises de Quebecor ont été responsables de 54 % des journées par personne perdues en raison de lock-out au Québec (ou 979 000 jours par personne). «Je suis très surpris de ces chiffres», a dit M..Péladeau.

Le lock-out au Journal de Montréal
- Un «geste violent» mais «incontournable», dit Péladeau

Robert Dutrisac, Le Devoir, 2 février 2011

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