Vous en vouliez de la sécurité? Vous allez en avoir beaucoup plus que ce que vous pensiez!
À force de rétrécir l'étendue des droits des personnes au sacro-saint nom de la sécurité – collective, remarquez bien; la nôtre en tant qu'individu, on semble s'en moquer éperdument –, il fallait bien s'attendre à ce que ça finisse par verser dans la répression, le crime par la pensée et l'État policier.
Un récent rapport interne de la Gendarmerie royale du CAnada (GRC; prononcer GRRK) n'y va pas par quatre chemins. Selon lui – ou elle –, les mouvements d'opposition à l'exploitation pétrolière – qui tous ont été pacifiques et respectueux de la loi – constituent «une menace croissante» à la sécurité du CAnada.
Aujourd'hui, c'est le lobby pétrolier de l'Alberta, incarné par nul autre que le bon et juste Stephen Joseph Harper, qui se trouve au pouvoir à Tawa. Ce qui déplaît aux exploiteurs des sables bitumineux devient ipso facto une question d'importance nationale aux yeux du premier ministre.
Demain, c'est Bay Street [NDLR: le Wall Street du CAnada] qui sera au pouvoir dans la même bourgade (autrefois Bytown) avec re-PET en tête. À ce moment, des camps de fortune comme celui qui a occupé l'esplanade de la bourse de Montréal, par exemple, en 2012, deviendront alors la nouvelle menace à la sécurité.
Après-demain, quel que soit le vendu, glabre ou barbu, aux manettes outre Outaouais, les souverainistes québécois seront devenus la menace à réprimer par tous les moyens, comme en 1970. Sauf que, en 1970, c'était quand même considéré comme exceptionnel.
Mais bientôt l'exception ne sera plus dans la répression aveugle, car en ce moment, nous sommes en train de vivre l'allégorie de la grenouille.
«Allégorie», dis-je bien, et non pas «allégresse».
jeudi 19 février 2015
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