Le fils de Pierre Elliott Trudeau nous donne de plus en plus souvent une illustration vivante du principe de Peter. En effet, tant qu'il s'agissait d'exhiber devant un public tout pétri d'admiration sa jolie petite gueule, il nageait dans son élément. C'est-à-dire paraître, sans plus. L'ennui, c'est que, malgré qu'il soit au poste de premier ministre du CAnada, il faut quand même faire preuve d'un minimum de compétence. Et c'est alors qu'il s'est retrouvé totalement démuni.
Je passe rapidement sur tout le reste, car l'espace ici est mesuré, pour me concentrer sur cette malencontreuse affaire avec l'Inde. Comprenons-nous bien, je ne suis certes pas un soutien du régime de droite du premier ministre M. Narendra Modi, mais il ne s'agit pas ici d'autre chose que de Realpolitik.
Comme, pour tout l'Occident, l'adversaire à abattre est la puissance économique de la Chine, le conflit latent entre ce dernier pays et l'Inde aurait dû pousser le CAnada à épauler New Delhi, fût-ce en se pinçant le nez. Mais il ne faut jamais sous-estimer l'amateurisme une fois qu'il est au pouvoir.
Le CAnada avait braqué contre lui la Chine au moment de l'incident diplomatique concernant Mme Meng Wanzhou, mettant ainsi un terme à plusieurs décennies de bonnes relations avec Pékin. Ironiquement, ces bonnes relations avaient été initiées par le père du fils de Pierre Elliott Trudeau.
Lorsqu'un ressortissant sikh fut assassiné sur le territoire cAnadien, le fils de Pierre Elliott Trudeau a immédiatement accusé du crime le gouvernement indien, sans jamais fournir de preuves solides, mettant ainsi en péril les relations avec New Delhi et se privant du même coup d'un allié solide en Asie. Encore une fois, il ne s'agit ici que de Realpolitik et de rien d'autre.
Voici que les alliés indéfectibles du CAnada, le Royaume et États, aussi unis les uns que l'autre, approuvent la décision du fils de Pierre Elliott Trudeau, resserrant les rangs d'un Occident conscient de son affaiblissement.
Et c'est justement là la plus grande marque d'incompétence dans l'esprit de ces gouvernements: il ne faut jamais laisser deviner sa faiblesse.
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