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Vous connaissez les Casques blancs? C’est une organisation non gouvernementale (ONG) dont les membres nous ont été «vendus» par la presse occidentale comme étant les héros sans armes de la guerre civile en Syrie. Il était entendu que leur rôle consistait principalement à réparer les dégâts causés par le régime de Bachar al-Assad. C’est pourquoi ils étaient considérés comme des héros. Autre raison de leur réputation sans tache, c’est qu’ils aidaient activement les forces djihadistes combattant le régime, soit en dissimulant leurs armes – chimiques, entre autres –, soit en créant de toutes pièces des histoires de crimes de guerre afin de discréditer le président démocratiquement élu. Dernier détail contribuant à leur grande renommée, cette ONG «indépendante» recevait annuellement plus de 165 millions de dollars de la part des Yankees et des Royaux-Munis.
Or, voici que les rebelles en Syrie sont en pleine déroute. Rapidement, ils sont en train de perdre l’un après l’autre leurs derniers réduits et, maintenant, les efforts des Occidentaux n’aspirent plus à renverser le régime, mais à secourir leurs suppôts. Pas tous, bien entendu, seulement ceux qui pourront encore leur servir.
Le CAnada, fidèle à sa vocation de poubelle des régimes de droite, doit ainsi recevoir un contingent de Casques blancs, sitôt qu’ils auront été extirpés du guêpier qu’ils ont eux-mêmes créé. En effet, depuis la Deuxième Guerre mondiale, le CAnada a toujours été une terre d’accueil pour toute la lie de la droite. Ainsi, il a hébergé des nazis allemands, ukrainiens et autres à partir de 1945. Il a reçu avec bonheur les Hongrois ayant déclenché une contre-révolution en 1956. Il a accepté des réfugiés provenant des pays où la gauche a triomphé tout au long du laborieux processus de décolonisation, depuis le Sud-Est asiatique jusqu’à l’Amérique latine. Il a même poussé son atavisme de droite jusqu’à se faire tirer l'oreille lorsque les Chiliens fuyant le putsch militaire de 1973 sont venus frapper à sa porte.
Aujourd’hui, ce sont les Casques blancs qui cherchent à se mettre au vert dans les vastes pâturages cAnadiens. Parions que le Québec aura sa juste part de ces citoyens exemplaires dont on nous parlera, à leur arrivée au pays, dans des segments soigneusement mis en scène afin d’activer la tirette lacrymale lors de beaux reportages versant dans l’anecdotisme.
Au CAnada, on appelle ça human interest.
C’est effectivement une question d’intérêts.
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