samedi 14 avril 2018
La faiblesse du nombre
Après des jours de menaces et de déclarations à l’emporte-pièce, l’opération a été déclenchée. Cette fois, ce ne sont pas seulement les Stazunis mais aussi leurs larbins (France, Royaux-Munis) qui se sont fendus d’une attaque à coups de missiles. Ladite attaque a eu lieu quelques heures après que Washington eut affirmé détenir la preuve irréfutable de la responsabilité syrienne quant à l’emploi d’armes chimiques, preuve tellement irréfutable qu’il semble inutile de la produire; comme d’habitude.
L’idée derrière cette pétulante mise en scène était d’infliger une dure leçon au régime de Bachar el-Assad, ainsi qu’à ses alliés russes. Dès lors, la détermination occidentale n’en a été que plus grande: les cibles ont été soigneusement choisies afin de ne pas frapper les concentrations de troupes russes. En outre, afin de dissuader Damas de recourir aux armes chimiques, la coalition a décidé de bombarder des installations abandonnées. Au final, l’opération fut un tel succès qu’aucune perte n’a été déplorée, ni du côté des forces de l’OTAN ni du côté syrien. Et tout ça après que les Yankees eurent utilisé deux fois plus de munitions que lors de leur agression similaire de l’an dernier.
En d’autres termes, les Stazunis et leurs alliés ont donné, avec des effets de manche, une preuve de plus de leur faiblesse croissante en ce qui a trait au conflit syrien. Ils auront lancé au-delà de 100 missiles, dont presque le tiers ont atteint leur cible. À près de 2 millions de dollars pièce, cela revient un peu cher l’esbroufe.
Jamais un si grand nombre n’aura accompli si peu avec autant de moyens.
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