À une autre époque, la fonction publique avait voulu favoriser le recrutement de candidats. Elle avait alors, par le biais de ses gestionnaires, offert des conditions d'embauche particulièrement intéressantes – salariales pour ne pas les nommer – à la suite d'une directive.
Ladite directive ayant été mal interprétée, le Conseil du trésor, voulant corriger l'erreur, a décidé de réclamer des salaires versés en trop à plusieurs de ses fonctionnaires – 175, pour ne pas les compter – sommes qui représenteront des dizaines de milliers de dollars par tête de pipe.
Évidemment, les syndicats sont outrés de la chose et promettent de défendre les intérêts de leurs membres bec et ongles, surtout dans le contexte de négociations difficiles entre le gouvernement Couillard (le nom est marrant) et le front commun.
Mais c'est la faute des fonctionnaires, aussi!
Plutôt que de rester à leur job, s'ils étaient partis sans donner de préavis comme d'autres, c'est le gouvernement qui leur verserait du pognon, aujourd'hui.
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