Distribution de contraventions dans le stationnement d'une résidence pour aînés |
Vous ne savez pas ce que c'est? Il s'agit de parcourir du regard des mots formés de lettres, imprimés sur des feuilles de papier reliées afin de leur donner la forme d'un livre. On apprenait ça à la petite école, dans le temps.
Bref, dans ce roman, on critiquait l'élaboration d'un État policier, sous l'impulsion d'une gauche prévaricatrice. Comme quoi ce cher bon gros vieux Orwell avait le sens aigu du gag et de l'antinomie.
Or voici que les statistiques nous donnent un aperçu clair et net de la tendance actuelle de cette belle démocratie occidentale – à droite, toute – qui nous caractérise. Depuis 2013, aux Stazunis, on constate que les interventions des forces de l'ordre (lire: la brutalité policière) ont tué plus de Yankees que la guerre en Irak. C'est assez compréhensible, d'une certaine manière, car les flics sont maintenant équipés comme des militaires et les civils, eux, sont toujours désarmés. Alors, évidemment, comme disait le général romain dans Astérix chez les Bretons: «À vaincre sans péril, on évite les ennuis.»
À côté de ça, les chefs yankees se demandent encore pourquoi les autres peuples ne veulent pas accepter leur mode de gouvernement. Sans doute ces peuples se disent-ils qu'il vaut mieux profiter de la guerre tant qu'elle dure; la paix risque fort d'être écrasante.
P.-S.: À ce propos, peut-être Washington devrait-il envoyer les flics combattre au Moyen-Orient. Ils semblent plus efficaces que les militaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire