L’inénarrable ministre cAnadien des Affaires étrangères,
John Baird, mérite son titre pleinement. En effet, nul n’est plus étranger aux
affaires que lui. À moins, bien entendu, qu’il soit un hypocrite de première, un
menteur invétéré, un grossier manipulateur et un fieffé tordu, une hypothèse à
laquelle je me refuse obstinément, quoique peut-être pas en connaissance de
cause.
En effet, il n’a pas hésité à affirmer dernièrement que le
gouvernement syrien a «ouvert la porte aux terroristes», menaçant ainsi la
stabilité de toute la région. L’affirmation laisse pantois quand on sait qu’il
a été démontré que les terroristes qui combattent le régime de Bachad el-Assad
ont été équipés et financés par les Stazunis et appuyés sur le plan logistique
par la Turquie.
Il est vrai que le Hezbollah est venu en aide à son allié de
Damas, mais plusieurs mois après que les terroristes aient mis une grande
partie du pays à feu et à sang. On dirait que, maintenant que les créatures de
Washington se dévorent entre elles, M. Baird a décidé de se sacrifier sur l’autel
de la crédibilité afin de dérouler le tapis rouge aux négociateurs de son
patron, le Secrétariat d’État yankee.
Je me demande s’il faut en rire ou en pleurer.
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