Certaines personnes condamnent la violence au hockey. Elles affirment que ce dernier ressemble
davantage à la guerre qu’à un sport. Évidemment, il s’agit là de commentaires
proférés par des ignares ou quelque intellectuel qui n’a jamais su se tenir
convenablement sur une paire de patins de sa vie.
Quoique le débat fasse rage dans certains milieux à chaque
fois qu’une commotion cérébrale un peu plus sévère que les autres oblige une
évacuation sur une civière, je crois que nul ne l’a mieux résumé que le grand
peintre Diego Vélasquez.
À cet effet, sa prise de position était toute simple: non,
le hockey ne ressemble pas à la guerre; c’est la guerre qui ressemble au
hockey. À l’appui de ses propos, n’a-t-il pas réalisé cet immortel chef-d’œuvre
La reddition de Breda?
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