Dans sa chronique d’aujourd’hui à La Presse, Patrick Lagacé, «frère valoir» de Richard Martineau, présente quelques mises en situation sous le titre L’air du temps est légèrement toxique. Évidemment, il a grand soin de ne pas prendre parti et de bien tourner la médaille pour que tout le monde voie qu’elle a un revers. J’ai bien aimé le revers qui suit intitulé «La 8 dans le coin» qui met en lumière l’effarant désarroi de nos héros en costume bleu.
Un journaliste, un flic. Ils jasent.
Journaliste: Ce que je vois sur YouTube, des fois, c'est de la brutalité policière...
Policier: Oui. C'est pas surprenant.
Journaliste: Pourquoi?
Policier: Ça fait trois mois que ça dure. Les gars sont épuisés. Font des quarts de 14, 15, 16 heures. Des fois plus. Mets les 50 livres d'équipement, toi; va sur la ligne. Fais-toi lancer des briques, des chaises, des boules de billard, soir après soir...
Journaliste: ...
Policier: Pis après, tu verras si t'as de la patience tout le temps. On verra si t'as pas envie, des fois, de fesser un peu plus fort que tu devrais.
En toute logique, il me semble que, s’ils sont fatigués à ce point après leurs 10 heures de temps double, ils devraient «fesser» moins fort, non?
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