En février 2022 commençait la guerre entre l'Ukraine et la Russie. On savait, depuis 2014 que les relations s'étaient envenimées entre les deux pays, en particulier à cause de politiques russophobes de la part de Kiev et du désir de son gouvernement de rejoindre l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Scandalisée devant ce qu'elle considère comme une agression, la communauté internationale – c'est-à-dire les pays qui suivent servilement les Stazunis et leur OTAN – a réagi avec une extrême rapidité. Ainsi, en ce mois de juin 2024, elle a convoqué une conférence afin de trouver une issue au conflit. Conférence à laquelle la Russie n'a pas été invitée, comme si cette guerre ne la concernait en rien.
Fort heureusement, le sommet a développé un cadre afin d'échafauder un projet devant ouvrir le chemin à un début de solution vers une ouverture pour la paix. Essentiellement, s'il faut en croire le président ukrainien, «lorsque le plan d'action sera sur la table, accepté par tous et transparent pour les peuples, alors il sera communiqué aux représentants de la Russie».
Notons tout de même que, si le projet est transparent et connu par tous, les Russes devraient déjà être au courant. Il ne serait, en de telles circonstances, pas utile de le présenter à la Russie, surtout si une telle présentation doit prendre des allures d'ultimatum.
Et quels sont «les peuples» qui doivent, en essence, approuver le plan d'action? Visiblement un groupe d'États agissant de concert et parlant d'une seule voix. Des États unis, en quelque sorte.
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