Deux nouveaux mots se fraient un chemin dans le vocabulaire moderne. Il s’agit de «covidiots» et de «touristatas» désignant, respectivement, des gens qui refusent de se plier aux mesures sanitaires pour combattre la contagion et ceux quittant le pays – généralement vers des destinations soleil – et qui, pendant leur escapade, en profitent pour ne plus appliquer les consignes de sécurité. A-t-on besoin de signaler que les autorités dénoncent de plus en plus sévèrement ces agissements et qu’il appert que, en conséquence, les sanctions vont croître en sévérité?
Sans vouloir souscrire à de tels agissements délictueux, est-il besoin de rappeler que, après bientôt un an de restrictions, de confinement et de distanciation, les autorités en sont encore à nous dire que la contagion bat son plein?
Bien pis, pratiquement chaque semaine, il est un soi-disant expert qui passe sous les feux de la rampe pour dire et répéter que le pire est encore à venir. Comment reprocher aux gens, dans un tel contexte, de vouloir se payer un peu de bon temps alors que les conditions présentes s’y prêtent mieux que celles à venir?
Au fond, ce n’est peut-être pas tant du «je-m’en-foutisme», comme du «ras-le-bolisme».
Tiens, voilà un autre nouveau mot.
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