jeudi 19 juillet 2018
As-tu vu monter l’gros?
Mon gros pote, le président Trompe, en a sorti une bien bonne, hier. Le récent voyage qui l’a mené depuis Londres jusqu’à Helsinki – où il a rencontré le président de la Russie – ne fut qu’une série de bourdes et d’embarras. Chargement de citrouilles sur le dé à coudre de «crèmenglace», il a exonéré Vladimir Poutine de toute ingérence dans le processus électoral de 2016, alors que le Fédéral Bureau d’Investigation de chez lui venait tout juste d’accuser une bande de ressortissants russes liés au Kremlin justement d’une telle malversation.
Résultat, lui qui pensait rentrer au pays porté par le succès, il s’est buté à un tel mur de reproches, à gauche comme à droite, qu’il a dû, en conférence de presse, expliquer qu’il s’était mal exprimé et qu’il était en fait convaincu que la Russie était coupable d’une telle ingérence.
Soucieux de faire porter l’attention publique et médiatique ailleurs, il a tenté – hier disais-je – de rediriger le discours sur le Monténégro, un pays de l’OTAN. Sans blague! Il a insisté pour dire que les Monténégrins sont des gens «très forts et très agressifs». Que se passerait-il, s’ils étaient attaqués? Y aurait-il une guerre dans laquelle l’OTAN serait tenue d’intervenir? Pourquoi, a-t-il demandé, devrait-il envoyer son fils risquer sa vie pour défendre ce petit pays?
Déjà, les fils de millionnaires, sauf très rare exception, ne vont jamais faire la guerre. Ensuite, lui-même, mon cher gros pote, s’est dépatouillé pour ne pas faire son service militaire au moment du Vietnam, et ce, sous de faux prétextes.
Je suis sûr qu’il va refiler ses combines et astuces au petit dernier.
Je dis «le petit dernier», parce que les deux autres ne semblent pas assez futés pour comprendre quand on leur explique.
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