Onze personnalités québécoises – comprenez que l’expression
désigne simplement des gens connus – ont signé un manifeste appuyant
l’exploitation des ressources pétrolières au Québec.
Parmi ces personnages éclairés, on compte Monique
Jérrrôme-Forrrget – ancienne ministre libérale aux talents aussi surévalués
qu’invisibles –, Bernard Landry – ineffablement lui-même au mauvais moment –,
l’expressif Joseph Facal – l’homme aux mille visages –, et surtout bien entendu
nulle autre que Mme Françoise Bertrand – partie de mobilier des Chambres de commerce.
D’un commun accord, ils ont souligné l’utilité des
ressources pétrolières afin d’assurer notre approvisionnement énergétique, nous
qui, au Québec, sommes totalement démunis de toute source d’énergie quelle
qu’elle soit en ce XXIe siècle où les gaz à effet de serre noircissent
dangereusement le tableau.
Ce groupe sélect n’a pas manqué d’insister sur le fait que
le Québec claque déjà des milliards de dollars pour acheter du pétrole extrait
– et bien souvent raffiné – à l’étranger. Ainsi, avec ce raisonnement, les
Québécois pourraient, grâce aux économies permises par l’exploitation de cette
ressource, s’enrichir collectivement.
Alléchante perspective.
Avez-vous remarqué que, chaque fois que nous nous
enrichissons collectivement, dans le meilleur des cas, ça ne nous rapporte jamais
un sou?
Je dis «dans le meilleur des cas» car, d’habitude, l’enrichissement
collectif nous coûte la peau des fesses. Autant qu’une fuite de pétrole brut
dans un golfe quelconque, fût-il du Mexique ou du Saint-Laurent, allez donc
savoir.
Québécois moyen menacé par une avalanche de pétrodollars (allégorie). |
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