«.On ne peut pas seulement parler de barils disponibles comme le font les auteurs du manifeste, sans aucune analyse des coûts. À la colonne des revenus, il faut ajouter la colonne des dépenses. Or à Anticosti, les coûts estimés dépassent de loin les revenus potentiels. Il y a peut-être 40.milliards de barils en place, mais comme au Dakota, c’est environ 1,2.% qui est peut-être récupérable par les puits. On récolterait donc à 100.$/baril un peu moins de 50 milliards, en supposant bien sûr que la totalité de l’île serait exploitée. Cela demanderait au minimum 12.000.puits d’extraction qui ont un coût unitaire de 10.millions chacun, ce qui donne des dépenses de 120.milliards. Personne ne va suivre les promoteurs avec ces estimations largement déficitaires. Personne n’investira 120.milliards pour espérer récupérer 50.milliards de production..»
Marc Durand – Docteur, ingénieur en géologie appliquée, professeur retraité de l’UQAM [en réponse au manifeste de l’amicale de la chambre de commerce], Le Devoir, 10 janvier 2014
vendredi 10 janvier 2014
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