C'est une chose qui me fascine à tous les coups.
Tenez, par exemple, quand le socialisme s'est éteint en Europe de l'Est, on avait expliqué la chose par le fait qu'il s'agissait d'un système économique non viable. À preuve, l'économie, en Union soviétique, était en crise.
Si l'état de crise est un révélateur de la fragilité et de l'imminente disparition d'un système économique, alors préparons le cercueil du capitalisme. En effet, aux 10 ou 15 ans (la dernière fois, c'était en 2008; faites le calcul…), les marchés se grippent, les investissements se raréfient et les pertes financières s'accumulent. En général, dans ce dernier cas, pour ceux qui ont moins d'argent.
Depuis, le biais demeure. Dès qu'un régime socialiste va demander de l'aide à l'étranger, les médias – certains d'entre eux le font avec habileté, en tout cas – aiment bien monter la chose en épingle avec un gloussement dans la voix afin de souligner l'inefficacité de ce type d'économie.
Évidemment, quand c'est un pays rigoureusement capitaliste et néolibéral qui le fait, c'est la preuve de l'adaptabilité, de la souplesse et de la qualité intrinsèque du système.
Ah bin! là, on parle pas du tout de la même chose!
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