Bonne nouvelle, ce matin!
En effet, quoique tenue secrète depuis le mois de juin dernier, la chose est maintenant officielle aujourd'hui avec la prise en charge du Conseil des droits de l'homme par Faisal Trad.
Et qui est Faisal Trad? Mais nul autre que celui qui était représentant de l'Arabie saoudite à Genève jusqu'à tout récemment. Comme vous savez sans doute, les États ne nomment pas à ce genre de poste des dissidents. Il faut donc penser que M. Trad endosse pleinement les politiques de son pays. Par exemple, le fait que les travailleurs immigrés n’y sont, dans les faits, pas mieux traités que des esclaves. Ou que l'Arabie saoudite a exécuté plus de gens cette année que Daesch, sans parler des victimes civiles de ses frappes aériennes au Yémen. Ou du fait que ses prisons sont présentement pleines à craquer, entre autres avec l'écrivain Raif Badawi qui attend toujours que soit complétée sa sanction de 1000 coups de fouet. Et tout cela sans compter le statut des femmes, lesquelles, dans ce pays, demeurent encore aujourd'hui des citoyennes de seconde zone.
Non vraiment, nommer un haut fonctionnaire saoudien à la présidence du Conseil des droits de l'homme, c'est comme confier à son chien la surveillance des saucisses.
Des saucisses pur bœuf, bien entendu…
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