La répression s’abat sur les manifestants ukrainiens qui
favorisent une association plus étroite avec l’Union européenne. Sans doute rêvent-ils
du succès économique qu’ont connu la Grèce, l’Espagne et le Portugal, pour ne
nommer que ces pays. Comment peut-on leur reprocher de vouloir bénéficier de l’aide
et de l’appui éclairés du Fonds monétaire international, de la Banque centrale
européenne et de l’Organisation mondiale du commerce? Avec la protection
bienveillante de l’OTAN en prime.
Cependant, ces belles aspirations sont contrées par un
pouvoir oppressant, lequel n’hésite pas à envoyer ses cohortes de flics matraqueurs
pour dissuader de poursuivre dans cette voie. Tout récemment, un leader de l’opposition
au dit gouvernement a été battu par la police au point où il a dû être
hospitalisé.
La chose a bien entendu encouru le blâme de tous les gouvernements
occidentaux. Le tollé a retenti ici également, comme il se doit. Je ne crois
pas, cependant, que le pauvre homme a perdu l’usage d’un œil, par contre.
Il est normal, je suppose, d’avoir le tollé sélectif.
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