Coup de théâtre à la Commission Charbonneau, cette semaine. On
se souviendra que cette Commission avait été mise sur pied spontanément, après
avoir subi d’incessantes pressions pendant des mois, par l’ancien premier
ministre John James Charest afin d’enquêter sur la corruption dans le domaine
de la construction.
Au fil d’enregistrements de communications téléphoniques, on
a entendu qu’un entrepreneur, Louis-Pierre Lafortune pour ne pas le nommer,
aurait affirmé avoir remis un chèque à M. John James Charest, par
l’intermédiaire d’un lobbyiste, afin d’obtenir un contrat dans la filière des
éoliennes. Le nom du lobbyiste n’a pas été révélé, ce qui semble prouver – hors
de tout doute raisonnable – que cette personne n’est plus active auprès du
Parti libéral du Québec (PLiQ).
Évidemment, les ténors de cette dernière formation politique
se sont récriés, en particulier M. Jean-Marc Fournier, ainsi que le chef
intérimaire Philippe Couillard. La consternation et l'incrédulité étaient
palpables dans les rangs libéraux. En effet, on était persuadé d’avoir effacé
tous les enregistrements avant le déclenchement des dernières élections, ce
qui, manifestement, n’a pas été le cas.
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