mardi 6 octobre 2009

Charest, le chevalier vert

Source: Service photo de Matignon via Wikimedia Commons

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Depuis sa participation au Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, alors qu’il était ministre dans le cabinet de Brian Mulroney, l’environnement a été son terrain de prédilection. Aujourd’hui, c’est devenu une sorte de réflexe: il est incapable de prononcer le mot «développement» sans y accoler le qualificatif «durable». [...]

Certains ont beau avoir la mémoire courte, la rapidité avec laquelle il a réussi à faire oublier la centrale thermique du Suroît, la vente du mont Orford, le projet Rabaska et l’île Charron, est tout de même étonnante. [...]

La métamorphose de M. Charest est un incontestable succès de marketing politique, mais il doit une fière chandelle à M. Harper. Si le premier ministre canadien ne se comportait pas comme un véritable voyou en matière d’environnement, son homologue québécois paraîtrait nettement moins vertueux.

Charest, le chevalier vert
Michel David, Le Devoir, 6 octobre 2009

1 commentaire:

Nicolas Klass a dit…

C'est pas qu'il a l'air bon...

C'est juste que les autres sont pires!...