Je ne sais si vous en avez entendu parler, mais, la semaine dernière, il s’est passé quelque chose d’inusité aux Stazunis. L’extrême droite, qui s’était littéralement emparée du Parti républicain avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trompe, s’est lancée à l’assaut de la législature yankee au moment de la confirmation du résultat des élections présidentielles.
Dans n’importe quel autre pays, on aurait parlé d’une révolte doublée d’une tentative de coup d’État. Mais comme il s’agissait des Stazunis, on a simplement parlé d’une manifestation ayant mal tourné. Effectivement, cinq personnes sont mortes, dont un agent de sécurité tué à coups d’extincteur, et ce, sans compter les bombes artisanales et les armes à feu, qui l’étaient nettement moins, saisies sur les lieux.
L’image la plus frappante retenue à juste titre par les médias fut cet insurgé portant un drapeau confédéré de la guerre de Sécession dans l’enceinte du Capitole yankee. Un exploit que Robert Edward Lee, le général en chef des armées sudistes, aurait bien rêvé d’accomplir.
Ce type au drapeau il faudra lui élever une statue à lui aussi, dans ce beau grand pays si respectueux de la liberté, de la justice, de la démocratie, du droit et de la personne.
Et c’est sans doute de là que vient l’expression «exceptionnalisme stazunien»: les Yankees veulent imposer ces valeurs-là à tout le monde, excepté à eux-mêmes.
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