lundi 8 avril 2019
Saint David
Depuis le temps qu’on nous l’a béatifié sur terre, il était grand temps que David Saint-Jacques chausse les ailes d’un ange pour aller se balader quelque part dans le firmament.
Allélouia! c’est chose faite! Ce grand héros cAnadien, dont on nous a abondamment vanté les immenses qualités qui l’ont propulsé dans l’orbite de la perfection, a enfin rejoint les siens à la porte du paradis pour notre plus grande fierté collective.
Peu importe qu’il soit réduit au rang de simple objet de propagande afin de susciter – au Québec surtout – un semblant d’esprit patriotard cAnadien; peu importe que le genre d’exercice auquel il s’est astreint a perdu son lustre depuis qu’il a été réalisé par quantité d’autres avant lui; peu importent les innombrables bourdes qu’il commettra quand, à son tour, il sera harponné par un parti politique terre-à-terre qui se servira de lui pour jeter la poudre de la probité aux yeux.
C’est cette gloire palote qu’il incombe aujourd’hui de célébrer, ce qui demeure exactement dans la note du seul éclat que le CAnada est capable de projeter; c’est-à-dire une sorte de faux-fini ou de trompe-l’œil que ne désavoueraient pas les peintres de la Renaissance.
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