lundi 17 septembre 2018
L’identité de l’inanité
Qui ne se souvient pas de cette pitoyable saga qui a déchiré le Bloc québécois, en février dernier?
Il faut tout de même rappeler les faits si on veut se faire une idée de toute la profondeur de la stupidité qui a mené à la scission. Tout d’abord, la formation politique venait d’avoir une toute nouvelle chef en la personne de Mme Martine Ouellet. Cette dernière était une partisane convaincue de la nécessité de faire la souveraineté du Québec. Rappelons également pour mémoire que le Bloc avait été créé à l’époque afin de défendre les intérêts du Québec – et son identité – à Tawa, et de faciliter ainsi son accès à l’indépendance.
Or, l’arrivée d’une «pure et dure» de l’indépendance au sein de leurs rangs avait été fort mal vue par certains des députés du Bloc. En fait, la majorité d’entre eux avaient fait sécession d’avec la chef, parce qu’ils considéraient – tenez-vous bien – que le fait de travailler à faire l’indépendance entrait en conflit avec leur mission de défense des intérêts du Québec. Pas mal pour de supposés indépendantistes, non? Évidemment, la véritable raison était probablement, ayant senti le vent tourner, qu’ils craignaient surtout de ne pas être réélus aux prochaines élections.
Maintenant que Mme Ouellet n’est plus là, les frondeurs étant parvenus à l’évincer, ces derniers reviennent sagement au bercail, convaincus de restaurer le statu quo. Ce faisant, ils ne se rendent même pas compte à quel point ils viennent de confirmer l’inanité de leur existence.
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