Le vibrant premier ministre du Québec et chef du Parti libéral du même endroit (PLiQ), M. Philippe Couillard (le nom est marrant), en a assez de la «tendance à l'unilatéralisme» caractérisant l'attitude du gouvernement cAnadien, en particulier à l'endroit des provinces.
Ce qu'il y a de bien avec ce cher Philippe, c'est que, contrairement à ce que son teint rosi et sa resplendissante barbe fleurie peuvent laisser croire, il semble tombé de la dernière pluie. En effet, le caractère unilatéral des décisions fédérales ne date pas d'hier. Cette regrettable tendance dure depuis des décennies, maintenant, et se trouve même à la racine du développement du mouvement souverainiste auquel, malgré tout, ce cher Philippe «ne veut pas céder un pouce».
N'oublions pas que le CAnada, à l'origine, devait être une fédération comportant des aires de compétence propres à chaque niveau de gouvernement. Aires de compétence qui ont été, depuis 1867, régulièrement envahies par le gouvernement d'Ottawa.
Bref, ni CAnada centralisé ni Québec indépendant, en autant que M. Couillard (le nom est marrant) soit concerné. Il doit se croire encore au XIXe siècle, à la glorieuse époque de John A. MacDonald.
Aujourd'hui, il réclame à cor et à cri de retrouver des collaborateurs à la table du gouvernement fédéral. S'il y est invité, ça en fera déjà un.
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