mercredi 6 novembre 2024

Montréal vue du sol

 

Aujourd'hui, 6 novembre.


Joyeux Noël!

mardi 5 novembre 2024

La Cour des miracles

 



La Cour suprême du CAnada est traînée en cour!

Vous savez, la Cour suprême, celle qui sévit toujours à l'encontre des lois linguistiques du Québec visant à défendre la langue française en invoquant comme excuse facile le bilinguisme cAnadien? Eh bien, celle-ci n'en a finalement rien à cirer du bilinguisme cAnadien. En fait, elle se trouve fort à son aise de ne pas le respecter quand vient le temps de traduire dans les deux langues officielles ses propres décisions.

Et quand, d'aventure, un quelconque quidam, comme le Commissaire aux langues officielles, ose lui faire part de la chose, elle refuse de se plier à ces lois ridicules qu'elle est censée promouvoir. On dirait presque qu'elle les applique de manière occulte.

Comme par miracle…



lundi 4 novembre 2024

Montréal vue du sol

 


dimanche 3 novembre 2024

Montréal vue du sol

 


Le beau risque



La toute nouvelle cheffe du Parti conservateur du Royaume-Uni, Mme Kemi Badenoch, a annoncé qu'elle allait entamer un virage à droite quant aux politiques promues par sa formation, entre autres sur les questions relatives à l'immigration.

C'est une décision audacieuse, surtout quand on songe quels furent les effets du conservatisme dans ce pays au fil des ans, à commencer par le Brexit. Trop souvent, les mauvaises idées ont l'effet de susciter un entêtement ne faisant qu'empirer les choses. C'est pourquoi on souhaite à Mme Badenoch – un nom qui sonne un peu comme «Badeluck» – beaucoup de succès dans ses échecs.

Et puis, c'est sans compter que le grand danger du virage à droite, quand on est conservateur, c'est qu'on risque de tourner à 180 degrés et de se retrouver à gauche.



 

vendredi 1 novembre 2024

Les failles de la faillite

 

En 2007, Henri-Paul Rousseau était à la tête de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ); mais, en mai 2008, il remet sa démission, empoche sa prime malgré son départ volontaire et passe au service de Power Corporation.

Le 25 février 2009, la CDPQ annonce une perte de 40 milliards de dollars à cause de la mauvaise gestion dans l'affaire dite du papier commercial. Ces transactions, relatives aux papiers commerciaux non bancaires, avaient fini par susciter la méfiance des institutions, lesquelles n'ont pas voulu poursuivre le financement. En conséquence, en mars 2009, M. Rousseau fait un discours devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et reçoit une ovation debout.

Il faut comprendre la situation. Le Québec venait de perdre une somme colossale. Assez d'argent pour donner, à chaque habitant de la planète de l'époque, un montant de 5 $. Il faut dès lors comprendre les possédants, dont leurs actifs à eux n'étaient pas du tout menacés dans l'affaire, d'avoir applaudi à tout rompre cette exceptionnelle compétence. Il paraît que, par la suite, la Caisse de dépôt a fini par récupérer ses billes. On se demande bien qui a pu allonger tout ce fric.

Toujours est-il que M. Rousseau est aujourd'hui délégué général du Québec à Paris. La punition est à la mesure de ses failles.






jeudi 31 octobre 2024

L'ASFA

 



Finalement, l'alliance politique entre le Parti libéral du CAnada (PLiC) et le Nouveau Démocratic Party (NDP) n'est pas vraiment morte. On se souvient que, début septembre, Jagmeet Singh, mieux connu sous le sobriquet de «Ti-Guy»*, avait annoncé la rupture d'avec ses alliés d'alors. C'est à ce moment que, minoritaire comme il était, le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau risquait fort d'être renversé.

Depuis, le Parti conservateur du CAnada (PCC) avait tout tenté afin de forcer la tenue d'élections. Maintenu en selle par le Bloc québécois (BQ), le PLiC s'était survécu encore un peu. Mais le BQ était revenu à la charge en imposant un ultimatum au PLiC afin de faire adopter deux de ses projets de loi, ce que le gouvernement n'a pas jugé bon de faire. Dès lors, le Bloc s'est dit prêt à le faire tomber.

Au terme de cet assommant chassé-croisé, le NDP a finalement dit qu'il soutiendrait les libéraux en cas de vote de censure en Chambre, confirmant ainsi son rôle d'assistant-sous-fifre-adjoint (ASFA) du PLiC.





* http://buffetcomplet.blogspot.com/2022/02/ti-guy.html

mercredi 30 octobre 2024

Camilo!

 

1932-1959

Les arbitres qui ont un maillot sous leur maillot

 



Êtes-vous curieux? Je me considère personnellement comme étant curieux. Pas indiscret, attention! Mais je suis d'une nature qui cherche à comprendre les choses, surtout celles qui sont recouvertes d'un fin voile de dissimulation.

Par exemple, mon premier réflexe, à la lecture du titre ci-dessus, fut de me demander: «Il y a des médiateurs, maintenant? Qui sont-ils?» Bien entendu, quand on parle de médiateurs dans un conflit, on imagine qu'il s'agit de personnes plus ou moins neutres ou, à tout le moins, dont les intérêts dans l'affaire ne sont pas manifestes.

Dans le cas qui nous occupe, les médiateurs en question sont, respectivement, le chef des services secrets israéliens, le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA) yankee et le premier ministre du Qatar, un allié des Stazunis de longue date.

Il n'y a pas à dire, avec des médiateurs de cette trempe, il n'y a pas à s'étonner que leur trêve dure moins de un mois; au bout de une semaine, ça va les démanger de reprendre les bombardements à l'aveugle.


mardi 29 octobre 2024

Des plaies et des boss

 



Ah, là, là! C'est bien triste!

En effet, le milieu des affaires, soit le Conseil du patronat (CPQ) et ses inféodés, est inquiet, comme toujours, de la plus récente initiative du Parti québécois. Ce dernier, en ce moment, promeut une réduction significative de l'immigration au Québec. En fait, il veut imposer un moratoire total sur l'immigration économique et aussi réduire significativement le nombre de travailleurs étrangers temporaires. C'est une nouvelle lubie consistant à ajuster le nombre de nouveaux arrivants en fonction des capacités d'accueil. Quelle idée!

On comprend donc pourquoi les gens d'affaires sont réfractaires à telle initiative. Une réduction de l'immigration risquerait de provoquer une hausse des salaires, ce qui présenterait un réel danger d'obérer légèrement la marge bénéficiaire de l'exploitation capitaliste.

De même, si on augmente les seuils d'immigration, cela pourrait facilement accroître le chômage, ce qui ajouterait au fardeau de l'État et réduirait en conséquence les généreuses subventions dont le monde des affaires a besoin afin d'empêcher les gouvernements de se mêler de leur business.

Et si, par malheur, on ajustait parfaitement l'arrivée de nouveaux citoyens, alors le CPQ trouverait sans doute qu'on provoque la stagnation démographique, empêchant dès lors la croissance du marché de la consommation.

N'est-il pas évident que nos patrons veulent notre bien?

Et qu'ils vont l'avoir!


lundi 28 octobre 2024

Mais l'honni joli

 



dimanche 27 octobre 2024

Spécialité montréalaise

 


samedi 26 octobre 2024

Catho tonique

 



Le 11 octobre dernier, un rapport d'enquête accablant était publié par le ministère de l'Éducation du Québec. Le document concernait une école du quartier Côte-des-Neiges, sise dans un secteur défavorisé de Montréal, l'école Bedford.

Un an auparavant, une enquête journalistique avait dénoncé des comportements inacceptables de la part d'enseignants dans l'institution, de sorte que, sans doute sous la pression de certains milieux concernés, le Ministère n'eut d'autre recours que d'entamer ladite enquête.

Le rapport a souligné, entre autres, de l'intimidation et des incivilités de la part du personnel de l'école aux dépens des élèves. En outre, comme les professeurs qui avaient pris le contrôle refusaient d'enseigner certaines matières, les comportements délictueux comprenaient également de l'insubordination.

Si le rapport fit des pirouettes dorsales pour éviter de le mentionner, il devint évident que, à la base, les fautes étaient dues à une application autoritaire de certains principes religieux. Le sang de l'opinion publique ne fit qu'un tour et cela eut deux conséquences. D'abord, les critiques concernant la loi 21, celle promouvant la laïcité, changèrent de cap; on commença à trouver qu'elle n'allait finalement pas assez loin. Ensuite, le document suscita la critique des subventions gouvernementales au profit des écoles privées religieuses.

Mais ne vous en faites pas! Notre bon et sagace premier ministre, M. François le Gault* ne perdit pas de temps et, devant la remise en question des fameuses subventions, il s'est hâté de calmer le jeu et d'éviter toute intervention adéquate. À preuve, son message d'hier sur Xtwitter où il tergiverse en disant vouloir encourager les «valeurs québécoises» et insister sur le droit des enfants à recevoir une éducation de qualité. Mais surtout pas – grands dieux! – de remettre en question les subventions aux écoles religieuses.

Comme ce cher, bon, gros, vieux premier ministre n'en manque pas une, il a même osé demander – noir sur blanc – dans son message: «Est-ce que des écoles qui ont un héritage catholique sont "religieuses"?»

Bin oui, mon grand!

Plus déconnecté de la réalité que ça, on est catatonique…




* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)

 




vendredi 25 octobre 2024

jeudi 24 octobre 2024

Le releveur

 


mercredi 23 octobre 2024

La troisième heure

 


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