vendredi 17 janvier 2025

Johnny!

 



Il a déjà été conservateur; puis, il a été libéral. Il a déjà été ministre; puis il a été premier ministre. Il a déjà été prudent sur les questions économiques; puis il s'est lancé à corps perdu dans le Plan Nord. Il a déjà été cAnadien; puis il fut – en principe – québécois. Il a déjà été très souple envers le CAnada; puis il a été extrêmement intransigeant envers les Québécois, surtout pendant le printemps érable.

De qui parle-t-on? Mais de mon cher, bon, gros, vieux, grand pote John James Charest, voyons.

Ces dernières années, avec sa sagacité coutumière, il évitait les feux de la rampe, car nombre de personnes ne sont pas automatiquement frappées d'amnésie dès qu'un ex-premier ministre se sauve par la petite porte. Or, le revoici dans l'actualité.

Que vient-il y faire? Mais apporter son soutien à un autre premier ministre tout aussi impopulaire qu'il le fut. Il sera du nombre de ceux qui conseilleront le gouvernement cAnadien afin que ce dernier puisse faire face aux menaces yankees.

On ne pouvait trouver quelqu'un de mieux pour gérer une déconfiture libérale.

jeudi 16 janvier 2025

Para-doxa



Le contraste est frappant. La plupart des représentations de Siddhartha, le bouddha, montrent un individu généralement assez rondouillard assis en tailleur dans une pose de sérénité. À première vue, étant donné que, selon la légende, la vie de Siddhartha en fut une de renoncement, on se demande toujours quelle fut la cause de cette adiposité.

En 2021, M. Hong Jinshi, un artisan chinois, a lancé une gamme de statues représentant le re-futur président des Stazunis dans cette attitude. Mais, pour les besoins de la cause – ou pour économiser la matière première –, M. Hong a résolument réduit le volume de la ridicule loque orange.

D'un côté, un bouddha inutilement forci et, de l'autre, un boudant moins obèse que nature.

Est-ce contradictoire ou ironique?



mercredi 15 janvier 2025

Dure, la comprenure


Y a-t-il une seule fois où un parti politique cAnadien, dans le but de prendre le pouvoir, n'a pas promis de respecter le Québec et d'en promouvoir les intérêts?

C'est facile de savoir quand ces promesses ont été faites. C'était juste avant que ce même parti – peu importe duquel il s'agit – en méprise les institutions, qu'il en grignote les champs de compétences et qu'il en nie la spécificité culturelle.

Et ça fait 158 ans que ça dure. Il en faudra encore combien avant que vous compreniez?



 

mardi 14 janvier 2025

Le ménage

 



Je ne cache pas ma surprise en apprenant par le biais des journaux que la vice-première ministre du CAnada, Mme Chrystia Freeland, envisage sérieusement de se porter candidate à la succession du fils de Pierre Elliott Trudeau.

Non pas que j'aie eu le moindre doute quant à ses ambitions politiques, dont celle de devenir éventuellement première ministre, mais je l'imaginais plus sagace sur le plan stratégique. En effet, qu'advient-il d'une personnalité politique lorsque son parti perd ses élections? Bien souvent, si la défaire est particulièrement sévère, le – ou la – chef démissionne, entérinant ainsi la responsabilité d'une telle déroute.

Or, si les sondages actuels sont révélateurs de la réalité sur le terrain, les prochaines élections cAnadiennes risquent fort de tourner au grand désavantage du Parti libéral (PLiC). Dans un tel cas, le leadership du parti sera plus que probablement remis en question, ce qui pourrait se traduire par la fin d'une carrière politique qui eût pu s'avérer plus prometteuse par ailleurs.

Mme Freeland me semblerait plus avisée d'attendre les résultats de la prochaine élection avant d'annoncer qu'elle brigue la direction de son parti. En prenant les rênes à la suite d'une sérieuse déconfiture, elle pourrait lancer la reconstruction en plaçant ses pions – c'est-à-dire ses supporters – aux postes clés.

En agissant prématurément, si elle est choisie comme chef, elle hypothèque lourdement son avenir politique et un revers majeur lors du scrutin pourrait fort bien la contraindre à laisser la direction du PLiC, tout comme l'a fait le fils de Pierre Elliott Trudeau.

Au fond, ça compléterait le ménage.


dimanche 12 janvier 2025

Dans 10 ans, à Québec City

 


samedi 11 janvier 2025

Pauvres petits Yankees

 



Ah là, là! Ils n'ont pas mérité ça, les pauvres. D'abord des chutes de neige et des froids records au centre du pays, puis des incendies monstres en Californie et puis quoi encore dans les semaines et les mois à venir?

Ce n'est pas pour rien que ces catastrophes ont pris le devant de la scène dans les bulletins de nouvelles, car ce sont là des événements autrement plus graves que le génocide en Palestine ou la guerre en Ukraine.

Comment puis-je dire cela? Mais parce que tous ces malheurs se sont abattus sur les pauvres petits Yankees innocents qui n'ont jamais fait de mal à personne. On dirait que, tout d'un coup, une sorte de malédiction s'est acharnée sur eux. Comme si, collectivement, ils avaient commis une insondable bourde et que, pour cela, ils devaient être punis de leur bêtise irrémissible.

Mais je me demande bien ce qu'ils auraient pu faire de mal à ce point.

 




vendredi 10 janvier 2025

C'est-y pas écoeurant!

 



Bluesky («ciel bleu», en français) est un réseau social indépendant, financé à l'origine par Twitter en 2019, bien avant que Twitter soit acheté par un twit et rebaptisé X. Nombre de personnes, déçues par Xtwit, se sont rabattues sur Bluesky pour partager leurs opinions.

Or voici qu'on constate que de la désinformation prorusse s'y développe de plus en plus, ce qui est un scandale! Quand on pense à quel point la désinformation prorusse est mensongère, comparativement aux vérités irréfutables exposées par les Stazunis, on ne peut qu'être révolté par cette constatation.

À force de laisser n'importe qui s'exprimer, ça finit par menacer la liberté, voilà ce que je dis!


Sevrage

 

 

* En anglais dans le texte... bien sûr.

jeudi 9 janvier 2025

CAQ-ophonie

 


Bonne idée 51

 



Que le CAnada devienne un 51e État yankee n'est pas, au fond, une si mauvaise idée. Ainsi, il apprendra ce qu'il en est d'être sous le contrôle d'une nation étrangère totalement indifférente à ses besoins et à ses aspirations, et qui n'en aura que faire de ses intérêts.

Bref, ça le rapprochera du Québec.


mercredi 8 janvier 2025

Ouverture d'esprit sain


 

mardi 7 janvier 2025

Sevrage

 


Oui, je sais: j'ai dit, hier, que je cesserais de me payer sa tête de con. Mais, là, je suis au début de mon sevrage et c'est dur. 

J'ai bien droit à une petite rechute, non?




Je reviendrai à Ottawa

 


lundi 6 janvier 2025

Quelle tristesse


En matinée, aujourd'hui, le fils de Pierre Elliott Trudeau a annoncé qu'il renonçait à son poste de premier ministre du CAnada. Cependant, il doit rester jusqu'à ce qu'un remplaçant soit choisi, ce qui, compte tenu du peu de compétence que le job semble exiger, ne devrait pas être difficile.

Ce n'est pas sans fierté que je constate qu'il a choisi de suivre mon conseil et de quitter la scène politique. Je profite de l'occasion pour offrir mes services de consultant à son successeur, ce qui représentera une facture moins lourde pour les contribuables que la société McKinsey. De toute façon, elle et moi arrivons aux mêmes résultats.

Toujours est-il que le fils de Pierre Elliott Trudeau entame son départ. Il va nous manquer son imposante garde-robe de déguisements, tous plus kitsch les uns que les autres; son ton monocorde dans ses allocutions; ses idées de bien-pensant à la fois idéaliste et déconnecté; son manque de vision; son incompétence à la fois en politique, en économie, en environnement et ailleurs; et surtout sa petite gueule aux airs satisfaits et toujours vaguement hautains.

Au revoir, fiston. Quoique la population de ton pays – c'est le CAnada – n'a pas fini de se foutre de ta gueule, moi, j'ai terminé.

C'est un peu triste, quand j'y pense...







Coquin de caucus

 



D'un océan à l'autre, les libéraux du Parti libéral du CAnada (PLiC), ont commencé à grogner contre le leadership du fils de Pierre Elliott Trudeau. En fait, cette grogne est telle que, de plus en plus, ils réclament haut et fort sa démission, soucieux qu'ils sont de limiter les dégâts au moment des prochaines élections. Même son caucus envisage de participer à cette fronde.

Et lui, le cher petit, qu'en dit-il? Évidemment, pas assez malin, comme son père, pour aller «marcher dans la neige»*, selon toute évidence, il va tenter de s'accrocher au pouvoir avec l'impuissance de l'incapable.

Ce n'est pas une très bonne idée, selon moi. En effet, il gagnerait infiniment plus à tirer sa révérence et à sortir de scène côté cour. Si le désastre électoral devait se produire, il pourrait toujours, après coup, prétendre que, s'il était resté, les choses eurent été moins pires.

En restant à la barre du navire en train de sombrer, il ne fait qu'entacher un CV déjà étique. Dans quelle école maternelle ira-t-il ensuite enseigner le théâtre?





* https://jeanfredericmartin.com/2024/12/20/billet-du-20-decembre-2024-aller-marcher-dans-la-neige/


dimanche 5 janvier 2025

Méchant Hezbollah pas gentil!

 



Le ministre de la Défense israélien, M. Israël Katz, a dénoncé l'attitude du Hezbollah qui ne respecte pas, selon lui, les termes de l'accord de cessez-le-feu du 27 novembre dernier.

Le café est fort, dans ce cas-ci, quand on considère que, pratiquement le lendemain de la signature dudit accord, l'aviation israélienne reprenait ses bombardements dans le sud du Liban.

Bref, M. Katz a gravement prévenu que, advenant que le Hezbollah ne se conforme pas aux termes de l'accord, Israël «sera forcé d'agir unilatéralement». De quelle façon? Mystère.

Peut-être que, prenant la communauté internationale par surprise, Tel-Aviv décidera de respecter sa parole…



* Ça devrait même être une obligation de sa part.

samedi 4 janvier 2025

Ce beau grand pays...

 

 
 
... qu'est l'Amérique du Nord.