Le président des Stazunis, M. Donald Trompe, est attendu à Varsovie, ce dimanche. En effet, le 1er septembre, on soulignera le début de la Deuxième Guerre mondiale, alors que la Pologne était envahie par l’Allemagne.
Déjà, cela est une fausseté historique, car la guerre ne commencera véritablement que le 3 septembre quand Britanniques et Français la déclareront à l’Allemagne. Et encore, nombre d’historiens ne parleront alors que d’un conflit typiquement européen. Pour eux, ce ne sera qu’en décembre 1941 que la guerre deviendra mondiale, alors que l’empire du Japon attaque Pearl Harbor et qu’Adolf Hitler déclare la guerre aux Stazunis.
Bref, tout ce cérémonial du 1er septembre 2019 n’est que la poudre aux yeux dans un pays qui, depuis sa création en 1919, n’a cessé d’être sous la coupe de régimes autoritaires de droite, sauf, évidemment, de 1945 à 1989.
Un des ténors du retour de la droite – voire de l’extrême droite – en Pologne, M. Lech Walesa, est encore vivant. Chaque fois qu’un pays européen a été la proie d’un soulèvement fomenté par des néo-fascistes, et financé en sous-main par les Yankees, il s’est pointé pour servir d’étendard vivant à cette cause qui lui tient à cœur: le triomphe de la droite la plus autoritaire possible.
Aujourd’hui, il veut inciter les Stazunis à «redevenir l’empire du bien», une modeste demande qu’il entend adresser à Donald Trompe, ce week-end.
L’«empire du bien»… Tu parles d’un oxymore!
(Sans compter que, avant de le «redevenir», il aurait fallu commencer par l’être.)
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