Grosse tempête sur les réseaux sociaux, dernièrement, avec, comme principaux protagonistes, Jaim Bolsonaro, président du Brésil, et Emmanuel Macron, président français ainsi que, accessoirement, clone du fils de Pierre Elliott Trudeau.
Tout a commencé quand M. Macron a mis en garde contre les incendies qui ravagent la forêt amazonienne, laquelle se situe principalement en territoire brésilien.
Réaction immédiate de Brasilia qui a traité Emmanuel de «colonialiste», sans doute parce qu’il se mêlait des affaires internes d’un autre pays. Soulignons en passant que, tandis que la jungle partait en fumée, M. Bolsonaro s’appliquait à faire ce que les fascistes dans son genre font le mieux: attendre que le problème finisse par disparaître de lui même; quel que soit l'incendie, les matraques n’éteignent rien du tout.
Rebelote lors du sommet du G7, alors que la question des feux de forêt a été ramenée sur la table, ce qui a attisé – sans mauvais jeu de mots – la fureur du président Bolsonaro et de son entourage.
Résultat, tout ce petit monde est monté au créneau pour traiter Emmanuel Macron de tous les noms: «crétin», «idiot», «tricheur». Même la compagne de ce dernier a fait l’objet de remarques désobligeantes.
Il n’empêche, depuis, le Brésil s’est résolu, à contrecœur, à accepter l’aide internationale et à tenter, bien tard, de combattre l’élément destructeur.
En conclusion, on comprend qu’un gouvernement goûte peu qu’on lui dicte sa ligne de conduite. Cela ne l’excuse pas pour autant de révéler sur la place publique des secrets, fussent-ils de Polichinelle.
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