lundi 6 mai 2019

Bill haut




Le premier amendement défend, entre autres, la liberté d’expression, et en particulier la liberté de la presse. Il a été adopté, aux Stazunis, en 1791 dans la foulée de 9 autres amendements à la Constitution avec lesquels il forme la Déclaration des droits (Bill of Rights). Ce texte constitutif est source de fierté pour les Yankees, lesquels s’en gargarisent fréquemment, pourvu qu’il ne s’applique qu’à eux. Lorsque d’autres pays invoquent les mêmes principes, les Yankees leur envoient des bombes sur la gueule.

On sait que, dernièrement, Facebook (autrement dit Mark Zuckerberg) a décidé de faire le ménage dans ses dossiers et a fermé les comptes de plusieurs groupes d’extrême droite au CAnada. Moins connu ici, le réseau en a fait du pareil aux Stazunis où il a mis un terme aux pages de personnalités dont le discours incitait à la haine; tous des gens de droite, comme par hasard.

Faut-il s’étonner que l’inapte (ou est-ce inepte?) président yankee, Donald J. Trompe, se soit immédiatement récrié contre cette mesure unilatérale à la fois brimant la liberté d’expression et foulant aux pieds le premier amendement de la sacro-sainte – et exclusive – Constitution stazunienne? Absolument pas, le principal intéressé étant, on le sait, un hypocrite et un manipulateur invétéré.

Son attitude est d’autant plus pharisienne qu’il a lui-même, à au moins deux reprises, appelé à une censure de la presse dans son propre pays. Bref, fort mal placé pour reprocher la chose à quiconque, il aura été le premier à mettre le Bill sur le billot.





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