On ne peut faire autrement que d’admirer la nature – le mot «qualité» serait ici trompeur – des reportages fournis par le quotidien La Presse. Cette publication fait preuve d’un aplomb impressionnant dans la manipulation de l’opinion.
À preuve, on sait que, dernièrement, un coup d’État a été mis sur pied par l’opposition antidémocratique vénézuélienne; avec l’appui des Stazunis, il va sans dire.
Pourquoi «antidémocratique»? Parce que, si elle était démocratique, elle attendrait les prochaines élections afin de prendre le pouvoir. Or, elle sait pertinemment que son impopularité auprès du peuple réduit fortement ses chances de remporter une victoire par le biais des urnes.
Bref, l’opposition, avec à sa tête Juan «Guignol» Guaido, a tenté de renverser le gouvernement par le biais du soulèvement de quelques soldats, dans l’espoir d’emporter l’adhésion populaire. Cela, bien entendu, ne s’est pas produit, plusieurs des soldats impliqués ayant même refusé de marcher, comme l’écrasante majorité de la population. L’organisation bâclée de ce putsch l’a condamné à l’échec dès les premières heures.
Aujourd’hui, La Presse publie un article dénonçant à demi-mot la «répression» qui s’abat présentement sur les auteurs de la tentative de coup d’État. Alors je pose la question: si on essaie de renverser par la force le pouvoir fédéral cAnadien, est-ce que le quotidien reprochera au gouvernement de se livrer à une «répression»?
Si vous hésitez à répondre, je vous enjoins à lire les archives du papelard au cours de la Crise d’octobre, en 1970.
On n’y parlait jamais de répression de la part du CAnada, à l’époque de Pierre Elliott.
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