Mme Kathleen – n’est pas Simone qui veut – Weil, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Réforme des institutions démocratiques, est également ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise. Comme ses fonctions ne l’occupent pas trop, elle a tout le temps nécessaire d’aller se balader devant les médias qu’elle entretient de son verbe haut et clair, avec la belle voix flûtée qu’on lui connaît.
Dernièrement, elle nous en a appris une bien belle, à savoir que les anglophones au Québec ne se sentent pas chez eux. Oui, dans le domaine de l’emploi et de l’accès à des cours de français, entre autres, il semble qu’il y a un problème. Je ne sais pas pour Chibougamau, mais si on se promène au centre-ville de Montréal, on constate la chose, en effet: on dirait que les anglophones unilingues sont de plus en plus confinés dans des emplois de services, que ce soit en restauration ou dans la vente au détail. Visiblement, il y a un problème avec les cours de français; mais est-ce un problème d’accès ou de volonté?
Remarquez, on ne saurait blâmer des gens de ne pas se sentir chez eux dans un pays qui ne parle pas leur langue. Est-ce que vous vous sentez chez vous au CAnada? Bin non, évidemment. Alors, comment reprocher aux CAnadiens de ne pas se sentir chez eux au Québec…
En tout cas, moi, j’ai fait un pas dans la bonne direction. J’ai adopté un anglophone. Si, si. Je lui ai bâti une petite cabane dans le jardin, avec ses écuelles – une pour la nourriture et l’autre pour l’eau –, et, de temps en temps, je prends une pelle pour aller nettoyer un peu. On va se promener au parc. Il est très joueur; je lance sa balle et il la rapporte. Je suis très content.
Le seul problème, c’est qu’il ne comprend jamais quand je parle.
dimanche 10 décembre 2017
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