lundi 29 mai 2017

Cher Scheer

L'interminable course à la chefferie du Parti conservateur du CAnada – l'autre Parti libéral, quoi – s'est enfin terminée, cette fin de semaine. Si le processus visant à trouver un digne remplaçant à Stephen Harper n'aura somme toute suscité qu'un intérêt bien relatif, voire une indifférence plus ou moins dissimulée, on ne peut en dire autant de sa conclusion.

À l'origine, il y avait 13 aspirants pour le poste. C'était un peu beaucoup, mais quand on cherche à assurer son avenir politique afin se vendre au plus offrant, il est avantageux de pouvoir indiquer sur son curriculum vitae qu'on a été candidat à la chefferie d'un des plus importants partis politiques cAnadiens.

Bref, 13 aspirants parmi lesquels on trouvait un peu de tout. Des faces de carême, comme Steven Blaney et des clowns se trouvant hilarants, comme… Steven Blaney. Il y avait aussi tout un lot de figurants plus ternes les uns que les autres et dont l'histoire n'a pas retenu le nom. Sans oublier celui ou celle qui aurait pu faire un bon chef, mais pour qui personne n'a voté. Et enfin, le favori, exemple parfait de ceux qui ont tant de succès en politique par les temps qui courent, nul autre que le célèbre Maxime Bernier.

Ladite course avait bien entendu son favori, le susmentionné Bernier, lequel a mené à la fois dans les sondages et au cours des 12 premiers votes qui émaillèrent ce long et fastidieux processus de sélection. Finalement, au treizième vote, déjouant les attentes et les pronostics, ce fut Andrew Scheer qui remporta la victoire avec une très courte marge de 1 %.

Mais la démocratie, c'est la démocratie, partout au monde sauf dans le cas de référendums québécois, de sorte que la règle du 50 % plus un a prévalu et que Maxime Bernier, contre toute attente a échoué à se faire élire. Parions que les membres du Parti conservateur doivent en ce moment pousser un soupir de soulagement puisqu'ils ont eu la prescience de ne pas retenir pour les mener le tarlais de service.

Enfin, pas celui-là…

Aucun commentaire: